E-commerce 2020: canal de distribution indispensable?
Les chiffres concernant l’E-commerce sont sans équivoque.
En 2019, la France enregistrait plus de 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires (produits et services confondus), soit une hausse de 11,6% par rapport à 2018.
190 000 sites e-commerce recensés, certes. En revanche, une grande majorité d’entre eux comptabilisait moins de 100 transactions par mois.
Si on observe le panel ICE 100 des produits B to C (sites leaders à périmètre constant), celui-ci arborait une hausse de +5,5% face à une consommation des ménages plutôt morose à +0,8%.
Et qu’en est-il depuis la période de confinement en France ?
Une étude toute récente a été menée par la FEVAD et publiée le 30 mars 2020.
Il s’avère qu’en France, malgré la fermeture d’un certain nombre de commerces, la grande majorité des circuits e-commerce sont quant à eux restés actifs (et cela se confirme également d’un point de vue européen)
Ainsi, 94% des sites sont toujours ouverts. Cependant, les sites sont complètement inégaux face à cette crise sanitaire. 76% d’entre eux sont en recul de chiffre d’affaires depuis le 15 mars 2020 dont la moitié enregistrant un recul de 50% d’activité.
Les secteurs d’activités les plus touchés sont la mode et l’équipement (sans compter sur le secteur du tourisme, cela va de soi !).
En outre, les domaines
- alimentaires,
- de la téléphonie,
- informatiques,
- culturels
- éducatifs
tirent leur épingle du jeu avec une hausse de +18% de leur chiffre d’affaires.
Plusieurs facteurs, bien sûr, expliquent ces évolutions positives ou négatives:
- difficultés d’approvisionnement
- complexité de la logistique
- délais de livraison rallongés
- organisation des salariés en télétravail
- explosion du click and collect et du drive par mesure de distanciation sociale
- disponibilité des produits culturels en e-version
- morosité ambiante
Quoiqu’il en soit, un bon nombre d’entreprises s’en « sortent » mieux que d’autres grâce au digital. Organisation déjà anticipée ou adaptée face à l’urgence, en tout cas, cela est devenu un véritable mode de survie pour certains.
Accélération de la révolution digitale
L’e-commerce était de plus en plus associé au commerce traditionnel. Demain, le post-crise devrait convaincre les survivants et accélerer cette tendance !
Distinguons tout d’abord deux formes de e-commerce: les pure players et les click and mortar. Les premiers n’ont pas de commerce physique alors que les seconds cumulent vente en ligne et boutique physique.
Une forte tendance se dirige vers des stratégies de distribution omnicanale.
Vous me direz, quelle est la différence entre omnicanal et multicanal ? Dans la notion d’omnicanal, nous avons une notion d’intégration des différents circuits de distribution.
L’objectif de l’omnicanal est de créer une synergie entre les différents circuits (boutiques physiques, e-commerce…) afin de :
- optimiser l’expérience client
- obtenir une vue 360° C du client
- multiplier les points de contacts et donc les occasions d’achat.
En choisissant une stratégie omnicanale, l’entreprise s’adresse à un marché plus large, des segments clients différents. Tout l’enjeu réside dans la parfaite intégration des circuits et de l’expérience client.
Il ne s’agit pas qu’un des canaux cannibalisent l’autre, mais qu’au contraire qu’ils se complètent de telle manière à ce que l’activité soit accrue.
Le digital, amène ainsi une accessibilité H24, un vaste assortiment de produits, des informations, forum ou commentaires aidant dans le choix.
La boutique physique apporte services +, expérience et choix sensoriels d’achat. Le vendeur joue alors pour certains segments clients, un rôle de réassurance, alors que pour d’autres il devra jouer sur sa persuasion . Il est alors amené à se réinventer en fonction de chacun des clients et de son parcours.
Dans un futur article blog, nous aborderons les règles de bonnes pratiques marketing pour monter et ou intégrer votre e-commerce.
En attendant, Callirhoé répond présent pour tous vos projets de marketing digital.
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